Abstract
Comme nous connaissons les quatre ou cinq millions d'habitants, les musulmans de France, principalement issus d'anciennes colonies d'Afrique du Nord, ont fait de l'islam la deuxième religion du pays. Invités à immigrer dans une décennie de boom, les musulmans européens sont moins bienvenus aujourd'hui et considérés comme des menaces pour le boulot et la sécurité. En France, une foi mal à l'aise avec l'assimilation se heurte à un gouvernement proposant l'intégration dans la société, à ses propres termes résolument laïques. Une bataille autour d'un foulard sur la tête révèle de profondes fractures culturelles dans la culture musulmane. Car les relations entre l'Islam et la republique sont encore aujourd'hui globalement signes par l'histoire de la colonisation, comme par les conditions de l'immigration massivement de habitant de culture musulmane, il semplait nécessité de souvenir, essentiellement, les grandes scènes de l'établissement musulmane sur le territoire français.
La France a expérimenté plusieurs incidents islamophobes à la suite de la tragédie sur le sol américain. Des fois, l’on a vu la nouvelle de vandalisassions des lieux religieux dans les médias français. Ce qui est le plus étonnant c’est que dans le pays tel que France qui se vante de ses valeurs républicaines « liberté, égalité, fraternité », plus de 40 % des actes islamophobes sont commis par des fonctionnaires : la police, les écoles, les universités et ainsi de suite. En France, le Hijab a été interdit en mars 2004 et en 2010, le Parlement a interdit le Niqab en déclarant que le port du Niqab est contre la laïcité et est un défi contre l’identité française. Dans le contexte des peurs, ou des tentatives de provoquer des peurs, que la France est confrontée à un risque de «communautarisation», cette étude des différents mouvements ciblant les populations musulmanes montre la tendance inverse. L'épuisement des organisations de jeunesse et l'augmentation de la proportion de représentants de la classe supérieure de l'islam, combinés à l'absence de porte-parole politiques efficaces et laïques, font que la demande de reconnaissance s'exprime par la violence.
Le Comité National pour des Droits de l'Homme (CNCDH) a fait un sondage révélant que 18 % français et françaises disent qu’on n'a aucun problème avec des immigrants musulmans, mais on a l’impression négative pour la pratique de l’Islam. Pour les politiciens aussi, ce sujet joue un rôle important pendant leur campagne d’élection pour leur parti ayant les idéologies différentes.